les systèmes

Les systèmes rendent-ils les hommes meilleurs, plus fraternels, moins envieux, plus ouverts, prêts à l’écoute, dans une reconnaissance les uns des autres, entendant quels sont les enjeux, et leur signe ?
Tous ces discours à propos d’un gouvernement mondial qui voudrait s’imposer à la multitude, fermerait tout dialogue, comme s’il n’y avait qu’un système valable de façon universelle, et que nous devrions raisonnablement nous couler dans le moule, nous mettre au format.
Capitalisme, libéralisme, privant les uns et les autres de capitaux et de liberté. Les capitaux étant un moyen. On ne peut savoir s’il est bon ou mauvais si on n’en connaît pas ses fins, les buts poursuivis. Et si on ne peut pas les dénoncer comme étant mauvais, les refuser sans se faire massacrer, ou massacrer nos congénères, peut-on dire qu’ils sont bons ? (dirait la palisse) Il y a plusieurs degrés dans l’échelle des massacres, qui commencent avec l’humiliation, l’exploitation honteuse, les galères, et s’achèvent dans la souffrance et la mort.
Dans ces conditions, c’est le corps entier qui est affecté, sous l’emprise de jougs violents qui ne peuvent rendre les gens bons, ou de bonne volonté. C’est un cercle vicieux, un monde fermé sur lui-même. Ignorant des autres possibilités qui s’offrent à lui. Cette possibilité d’accomplir des fins légitimes et très diverses, selon les dons (et visions) de chacun d’entre nous, ou chaque individu y trouve son bonheur.
Mais un point négatif reste présent, c’est ce malheur au vaincu. Cela ne doit pas être malheur éternel.
L’issue pour lui est de ne pas produire de malheur ; il aura payé sa dette, son passé sera achevé.

De façon accessoire et relative aux faits actuels, on ne tient pas une barre de navire en s’opposant aux récifs, ou contre ceux-ci, en faisant front aux forces brutes. Mais en déroulant en nous-mêmes les voies souples et limpides, les beautés et les raisons harmoniques que les hommes se sentent impliqués à protéger, à soutenir. Ce n’est pas tout à fait comme une défense nationale agressive. Ce n’est pas de tout repos, ou un pacifisme mou. On doit se contenir, et rester ferme. Mais là, je ne sais pas ce qu’il en est dans les faits, c’est probablement en fonction de la foi , de la confiance ou du feu intérieur en chacun.

Quand je dis « capitaux », je songe juste au phénomène de l’argent. Cela n’est pas un fondement. Il faudrait idéalement pouvoir s’en passer, ou le rendre à César, afin qu’il lâche son emprise, parce que l’argent nous tient otage et nous aveugle sur d’autre « Moyens ». Dans ce sens là, c’est une question d’état d’esprit. Ce qui détermine le futur du monde.

Après ces considérations très générales et donc très vagues, il est évident que c’est le meilleur qui doit gagner.

On aura chassé les hypocrisies, les forfaitures, les trahisons, et ces viols des consciences. Ces sulfureuses pensées qui empoisonnent la terre.

0

1 réflexion sur « les systèmes »

  1. Bonsoir Ericleny, cet article est pour moi empli de bon sens. Tout a une fin et si nous prenons nos responsabilités au sérieux nous pourrons contourner les écueils un peu plus vite, peut être… Je vous remercie d’être passé. Le meilleur à vous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *