Mise au point

On sait que fatalement tout se dégrade, dans un désordre croissant, forcément douloureux. Dans ces conditions nous ne sommes pas sans répondant possible, mais il faut savoir lequel, pour franchir les épreuves. Les millénaires sont marqués par leurs figures respectives nous informant. Mettons ici les figures christiques qui sont à mon sens, celles qui font autorité.
Le Christ donc, plus qu’un personnage est une fonction, une mission, un rôle. Pourquoi, comment cela se produit, accepté ou refusé ?
Dans les maux inévitables du monde, les hommes font appel aux instances qu’ils pensent supérieures à leur humanité. Sachant bien qu’il y a toujours quelqu’un au-dessus de nous dans notre condition très relative empreinte de doutes, d’incertitudes, d’ignorances et de faiblesses. En somme, les hommes prient leur dieu qui y répond forcément. ( prier le néant n’ayant guère de sens on s’en dispensera )

Pourquoi cela prend des allures de puissances très noires, ces horribles dictatures marquant l’histoire ? Ou au contraire ces formes miraculeuses messianiques, prophétiques, révélées mobilisant foules et espérances ?
À un point donné des temps, un homme reçoit en lui ces informations, ces données issues des « cieux ». Mais non pas de façon gratuite ou fortuite, ou vaine, pour son seul intérêt. Cela s’impose comme devoir absolu. Ce n’est pas abusif de dire que cet homme « sait tout ». Ceci dit, c’est infernal. Cela semble disproportionné qu’en ce « petit être », se tienne le « grand être ».
C’était la question posée entre autres à Jésus et sur laquelle les théologiens ont planché pour essayer de résoudre la question épineuse de la Trinité, sans succès et avec beaucoup de déchirures verbales. Mais cela n’a pas d’importance sauf celle de déchirer les hommes en sectes et en puissances ennemies.
Ce rôle ou cette mission n’est pas attribuée n’importe où, n’importe comment, ou n’importe quand ou à qui. Tout y est calibré, signé, plusieurs fois.
C’est à nous ensuite qu’incombe cette possibilité d’en reconnaître les signes, et surtout la qualité des messages. Puisqu’il ne s’agit en définitive que de cela, sans faire fi du messager. Mais sans en faire non plus un culte autour de la personne.
Les éventuelles personnes qui ont connu leur « messie » ou leur « christ » ayant ce lien intime avec cet « humain », ont probablement pu savoir de quoi il était question, entendant de vive voix les réponses et les messages qui leur furent délivrés.
Chose et fait banal entre tous, dès lors qu’il s’agit de trouver un Maître nous enseignant, nous indiquant les voies de vie pour résister aux voies de mort. Pour endiguer cette fatalité et ces désordres.
Rien d’étonnant donc que dans ces conditions décrites, les gens, les masses, s’emparent de leurs messager, ce qui les porte à un degré de foi. Mais ceci n’est pas sans danger, comme on a pu le voir au cours des millénaires passés.
Il faut savoir aussi qu’en ces personnages ayant des savoirs spéciaux, il y eut aussi des pouvoirs spéciaux. Mais qui ne furent pas pour agir sur nous, comme Médecin, mais pour que nous opérions sur nous-mêmes et de nous-mêmes cette Médecine. Question d’information encore une fois, que nous acceptons ou refusons. Médecine prise au sens très large et vaste. De tous les soins à notre disposition, de tous les arts, et les besoins, et les désirs, et les mesures.
Là, il me semble comprendre ce que signifie l’Intelligence Divine.

Cela ne procède pas de notre humanité. Cela vient d’un plan supérieur ordonnant, imposant, et sacrifiant. Mot dont il faudrait analyser le contenu. Et ne pas se fourvoyer. Il ne saurait y avoir une quelconque trace de mort ou de sang dans ce sacrifice. Mais une effusion de lumières.

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