En deux mots

Dernière chance

Quand on nous donne une dernière chance, il faut la saisir, ne pas la perdre. Il est impossible de ne pas en voir les signes. Si on ne les voit pas c’est qu’on ne veut pas les voir. Ils sont trop nombreux, trop lumineux et bouleversants. Ce serait comme un amour éclatant que nous refuserions, faisant notre malheur. L’acceptant nous sommes transfigurés.
Ange venu spécialement sur la terre. Ressuscitant les sources de vie en nous. Nous assignant à chacun nos devoirs, et nos dons. Actions qui prennent leur sens, et nous permettent de voir, et d’évoluer. Rien ne nous sera épargné, puisqu’il s’agit de pureté, de beauté, de sortir de notre bêtise, sang mauvais « impur » consécutif à nos méfaits, à nos pollutions multiples, pensées et nourritures, perversions et noirceurs recouvrant nos âmes d’une boue infecte de méchanceté. Ange rétablissant la vérité, indicible à l’état brut, qui ne peut passer que subtilement. Source de miracles dans notre esprit, nos esprits. Cela ne pouvant manquer de se répandre partout, en dépit des efforts d’un vieux monde effrayé de devoir revoir tout de ses fautes et erreurs fatales.
Amour que nous ne devons pas perdre. Si nous avons été choisi ou élu ce n’est pas pour obtenir des privilèges quelconques, mais pour cette transmission, de cette mission accomplie par cet Ange. Métaphore du cep et des sarments. L’ange est le cep, nous sommes les sarments reliés au cep.
De façon logique l’Ange est Dieu. Dieu et ses anges ne font qu’un. Les anges font Dieu. l’assemblée fait Dieu, si vous voulez. Si cela vous parle mieux.
Cette assemblée se construit ici, étrangement. Ici c’est un puits, un lieu décomposé, humifère, déstructuré, où nous avons à nous reconstruire. Lieu d’épreuve par conséquent, plus rude que doux. Aridités, glaces, jungles, fauves, volcans, océans, tous les ingrédients pour apprendre de quelle puissance il s’agit d’intérioriser et transcender, c’est à dire maîtriser. En plus de langages, c’est à dire des formes intelligibles que nous donnons aux choses pour nous comprendre humainement.
Sachant que ces langages ne sont pas les choses et ne font pas le poids. Les mots ne touchent que ceux qui les entendent. Bien ou mal.

Le réel spirituel

Le réel est spirituel, le spirituel est réel, et irrationnel. Irrationnel, il n’est pas sans raison. Rationnel, il n’est pas enfermé dans sa raison. L’esprit a un corps, une matière. De même la matière a un esprit, donnant lieu à de l’esprit. Il faut pouvoir distinguer dans tout cela, afin d’y voir plus clair, que le sens ne nous échappe pas, que notre vie ne nous fasse pas défaut, que nous ayons conscience de l’un et de l’autre, que nous croissions en conscience, des uns et des autres.
Là, nous mesurons ce qui relève du vivant ou du mort, et pouvons choisir, retrouvons quelque liberté parce que nous avons appris. Dans le monde ou l’univers de la pensée fuyante, nous percevons peu à peu les strates de l’univers, de tous les réels qui le composent, de toutes les matières, ou de tous les niveaux d’être inclus dans cette totalité, sans nous enfermer dans un prêt-à-penser, où nous étions retenus par les formes langagières.
D’ailleurs, ce sont bel et bien ces langages qui nous retiennent dans leurs rets de même qu’ils nous enseignent. Tout dépend de notre capacité à lire ou entendre le signifiant du signe. Tout dépend de notre état intérieur, de notre santé mentale. Celle-ci étroitement liée à notre santé du corps, reliée à la santé de la terre dans laquelle nous sommes enracinés.
Il y a continuité dans le réel vrai. Et séparation dans le faux. Le sens de la vie serait donc de passer de la séparation à la continuité, par l’épreuve du sujet. Et tout ce qui nous traverse, d’une part et par nos actes d’autre part. Pensées, paroles et actions.
Se tisse la trame du réel vivant en nous, ou non. Ça dépend.
Se pourrait-il que cette trame du vivant et cette décomposition du vivant soit transcendante ? Pas si évidente. Vidant l’évidence.
C’est pour cela la Danse. La rotation, le centre de la roue et le conscient.

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