Réponse à une angoisse.

Dans cet enjeu où notre âme est en jeu cela soulève des inquiétudes ou des rejets, des peurs ou du sommeil pour ne pas succomber d’effroi. S’agit-il uniquement de croire, ou de se savoir confronté à Soi, à notre démesure, à sa mémoire, ou a cette nudité essentielle de nous-mêmes ? Les mots des uns et des autres nous mettent dans des contradictions insolubles par le truchement direct des mots. Face à notre mort nous sommes assez seuls. De même que face à la vie dans son ensemble puissant. Certaines nomment cela le Seigneur. Hélas si connoté depuis les siècles qu’il en suscite rejet. La mort reste une épreuve angoissante de même que la vie, prises dans cette tension d’un silence insoutenable. Sans écho ou sans résonance des voix extérieures venant en notre intérieur.
Dans le cas inverse, nous n’avons qu’à en suivre le Chemin, long malgré tout. Nous nous verrons unis.
ON – qui donc ? – nous a promis que nous ne mourrons plus mais que nous vivrons nos métamorphoses. Ceci n’a pas été une promesse destinée à un petit nombre de gens, je suppose.
On en oublie la simplicité. Sans Lumière il n’y a pas d’œil. Dans l’œil il y a cette lumière comme issue de notre âme.
D’où cette affirmation que nous sommes unis « au seigneur » bien ou mal.
Bien, c’est extatique, ou béatitude. Mal c’est angoissant, afin d’inverser le courant de notre vie.
Maintenant comment savoir si mes mots disent bien ou mal ? Et à qui sont-ils dits ?

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