Victoire ou défaite ?

Si vous savez qui a gagné, moi je l’ignore. Par quel moyen pourrais-je savoir de quel côté la balance penche, vers la douceur ou vers la crispation ? Vers l’ouverture ou le repli ? Une certaine sagesse et tempérance ou beaucoup de folie ou d’énervements ?
Les effets d’annonce des uns ou autres ne tiendront pas face aux événements qui vont suivre. Les médias, les réseaux tout cela c’est du vent, des aboiements de chiens dans un chenil. Des signes d’impuissance, où transparaissent des volontés d’influencer le cours des choses, en pesant sur les psychés, les croyances, sur la confiance. Tout ce qui fait que les hommes acceptent ou refusent d’aller dans un sens, d’obéir aux directives, ou non. Et puis savoir quelles initiatives seront prises par les forces en présence : Sortir les crocs ou calmer le monde, relâcher les tensions, les hostilités ? On ne le saura pas dans les postes radios ou sur internet, mais partout dans les rapports effectifs entretenus en présence, les uns et les autres.
La France n’est qu’une région du monde, dont la voix est sans importance. Un bruit de fond dans la cacophonie mondiale ? Ou si on observe la tournure des menus faits, on constate un très grand déséquilibre : Des peuples indigènes dépouillés de leurs droits de vivre, de leurs terres, de leur autonomie, et cultures locales, pour servir des projets de cités branchées qui se prétendent vertes, mais au prix fort des servitudes des masses aliénées à leur cause. Au nom du climat servant d’alibi pour construire des cités radieuses futuristes où les gens marchent au pas derrière leur smartphone, ou rivés derrière leurs écrans professionnels. Pour ce nouveau monde, il en faut des matériaux, une nature domptée, pucée, tracée, sous vidéo surveillance, sous un internet où les mots, les idées, les sentiments sont mis au format.
Nous voilà bien canalisés.

Entre parenthèses, dans ce jeu plutôt opaque, on voit que les maîtres du monde tirent des ficelles à la fois financières, marchandes, moralisatrices, stratégiques face aux populations réduites à rien, et mises en conflits comme des coqs de combat dans l’arène. Chacun défendant son étiquette, rejette l’autre avec des qualificatifs de haine ou de fanatisme. Le bal continue. Et s’il prend l’idée à une population de vouloir s’affranchir des contraintes imposées, dictées par les empires, qui en vérité ne font qu’un et sont unis dans cette même volonté guerrière pour imposer un modèle unique, on risque de voir des virus, des pénuries, des désordres, nous obligeant encore plus sévèrement que lors de la période covid et ses formules répressives, chacun jouant les petits kapo pour leurs prochain, par peur de perdre sa vie ou ne plus avoir son bifteck assuré.

l’inverse aussi peut se passer, et n’être pas si sombre.

ça tiendra sans doute à nos capacités de lumières et courages.

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