Rétablir l’« ordre » de la vérité.

Entendons-nous, il ne s’agit pas de donner des ordres, de dictature de la pensée. Il s’agit de rendre la vérité afin que nous vivions, que la mort n’ait plus la même emprise et que nous nous délivrions du mal. Aucun de mes mots ne prouve ou n’ouvre la voie vers la vérité, mais par contre ceux de Jésus, si. Sorte de feu transmis. De lumière douce venue des dimensions supérieures « transcendantes », parole salvatrice, sel du monde.
L’erreur est ici. La mort et la résurrection de jésus n’ont sauvé personne. Elles ont été employées comme outil de domination sur nos esprits subjugués par ses aspects miraculeux. Nous fûmes touchés au cœur. Il y avait de quoi. Les souffrances du Christ étant abyssales, infernales, à la mesure de l’univers et de la somme des âmes de l’univers, engagées contre la destruction. Dieu donnant sa vie pour sauver la nôtre, il ne peut plus rien y avoir de supérieur comme acte, comme amour. Comme « impression de vérité », c’est rigoureusement juste. Ceux qui connurent Jésus le surent. Et témoins de ces souffrances portées par leur Maître ne pouvaient renier « Cela ». Mais le coq a tout de même chanté. Jésus trahi.
Sa Parole ? Son Esprit ? Son amour ? Que devinrent-ils dans l’oreille des sourds et l’œil des aveugles, dans la nuit persistante de nos âmes ?
Un miracle se présente à certains d’entre nous. Nous sommes transfigurés par ce miracle de l’Esprit. Trop lourd pour chacun d’entre les hommes, face au jugement. Nous voilà témoins, prosélytes dispersant le témoignage dans le monde, afin qu’il soit soutenu par la totalité, assemblée universelle à reconstituer autour de «Ça » faisant autorité.
Jeu dangereux donc puissance en jeu. Jeu secret mystérieux, à la fois terrible et merveilleux. Dans un sens ce n’est pas un oxymore, c’est un merveilleux terrible. Dans l’autre le terrible n’est pas merveilleux, mais se sert du merveilleux.
Des hommes, des bons, des moins bons, sachant cela – mélange de conscient et d’inconscient – empruntent le levier.
Quand on songe que ce levier est censé rendre, transmettre le pouvoir, le savoir, le vouloir, de l’ordre divin à l’ordre humain, non pas impeccablement mais de façon à ce que la Vie soit viable dans la nuance et la beauté, une certaine sérénité. Les maux, les angoisses s’éloignant l’espoir n’est pas faux. Dans le pire nous voyons le meilleur lumineux. Mais attention, il ne s’agit pas de mener vers le pire sous ce prétexte, sous le fallacieux prétexte d’une lumière éternelle, ou d’immortalité, ou de l’inexistence de la mort. Parce que ces souffrances engendrées sont des murs infranchissables, dans une chaîne de souffrances.
C’est contraire à la volonté divine. Ce serait Satan donnant des ordres à Dieu. Dans ces conditions nos voies seraient fermées. Nous n’aurions plus de lumière intérieure.
Comment pourriez-vous organiser l’existence dans la nuit totale ? L’absence de l’Esprit a des effets lourds dans le monde. Esprit remplacé par l’esprit de l’homme occupant toute la place.
Je me demande si ceci est assez clair dans mes explications. Je sais que ce ne sont pas des lumières divines telles que j’ai eu la chance d’en percevoir des « moments ». Nulle prétention, impossible à restituer. D’autres ont probablement eu des lumières du même ordre, et partant de là ont accompli ce dont ils avaient devoir.
Une image me vient. C’est comme dans un palais. Dans cette demeure, des œuvres sublimes, des caves à vin, des araignées. On doit passer par là.
En résumé, Jésus – de même que ceux qui sont christiques – opère par l’Esprit, ouvre vers ce palais où se présentent foultitudes d’épreuves et de signes marquants. Il ne lui fût pas pardonné par les docteurs, par le pouvoir qui effaça son histoire. Alors qu’il ne pouvait pas passer inaperçu. Songez aux rumeurs, à ce qui fut mis sous le boisseau. Mais transperça quand même, dans une sorte de brume et de flou, crépusculaire. Et où toute lumière se cristallisa ou se focalisa sur la personne christique et son vécu, au lieu de se cristalliser en nous, d’où cette forme d’idolâtrie « normale ». En quelque sorte alors que nous étions ces malades, nous pouvions supporter nos maux, mais ce ne fut qu’un sursis. Et parfois quelques guérisons, mais tellement rares.
On constate plutôt une sorte de délabrement mondial. Des corps, des conditions naturelles, des âmes en souffrance, des divorces et des suicides, des conflits, des pauvretés dramatiques, et des menaces qui planent, un futur obturé.
C’est à ça que nous nous opposons. Constat des impuissances et ignorances, des rebellions et des oppressions, des soumissions et des divisions. Tout le contraire de l’ordre divin, la Mâat égyptienne.
Échec ou Mat ? Échouer en math ? Ce serait incroyable dans ce monde régi par le nombre, l’intelligent artifice. Trop bête.

0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *