Au début, il y a Dieu. À la fin, il y a Dieu. Et entre les deux, de l’un à l’autre, il n’y a qu’un Chemin, au sujet duquel il y a de multiples malentendus, des mots mal dits, des mots bien dits. Des malheurs et des bonheurs, des mélanges, des confusions, des actes sinistres, des actes droits et justes. Des pensées étriquées et d’autres larges et souples. Des paroles qui nous éclairent, d’autres qui nous trompent et nous égarent. Il faut sans cesse rectifier, et tout redéfinir, sans certitudes quant au effets libérateurs, où notre condition s’allège. Où nous savons que nous cheminons, sans que la peine nous soit épargnée. Nous devrons supporter notre poids, même si nous n’en rajoutons pas dans le monde. C’est pour cela qu’il est délicat de juger. Nous ne le pourrons qu’en dehors de cette existence, quand nous-mêmes serons passés. Et que nous sommes face à Dieu. Ce qui dans ce temps et ce lieu se présente en de rares occasions. Que dire de plus dès lors que nous sommes otages des intelligences des hommes, des machines, mais que celles-ci sont dénuées d’âmes ?