Les hommes n’ont plus le choix. Soit s’enfoncer encore plus dans la bestialité brutale mêlée de diabolisme et de perversité, soit se reprendre et retrouver en eux cette dimension divine. Il ne peut y avoir de vie paisible si nous n’opérons pas ce choix. Dans la négative on ne cesse d’entraîner toutes les violences possibles et sans limites. C’est un monde qui s’enténèbre et tombe, succombe par refus de vérité. Tout un processus historique.
Nous ne venons pas de nulle part. Nous avons des prédécesseurs avertis, connaissant ces choses là, qui devaient être transmises au monde, à ceux qui ne sont pas informés. Les données de la nature brute ne peuvent suffire. Elles sont cependant nécessaires, comme base, comme assise, sans pouvoir nous rendre les sommets, les sphères les plus élevées, c’est à dire les vérités les plus profondes. Celles où nous trouvons notre vie en vérité.
Présentement, de façon dramatique la question se pose à l’échelle mondiale, et dans une moindre mesure à l’échelle locale, même si tout est lié.
Alors quelle est cette question ? C’est celle de l’appropriation du bien. Par conséquent de la propriété et inviolabilité du sacré. À la fois sacré d’ordre de la matière ou de la terre en tant qu’espace, et sacré d’ordre spirituel en tant que présence dans le temps.
Tout cela se générant par la parole, la pensée et l’action. Il y a des clefs pour ouvrir ou fermer les portes. On sait que cela donne des pouvoirs à ceux qui sont informés, face à ceux qui le sont moins. Et des abus de pouvoirs, par la même occasion.
Nous voilà bien désarmés face aux événements. Face aux puissances qui se déchaînent pour s’accaparer les ressources mondiales. Et pour dicter les orientations des mondes dans un même mensonge. Orientation des mentalités vers la boue à la place des lumières. Manipulation à grande échelle des désirs et des privations.
Les outils pour cela ? Nous les avons sous les yeux en permanence, radios, télés, internet, films, musiques, arts, argent, armes, livres, c’est à dire l’ensemble des moyens employés pour des finalités troubles, des intérêts douteux. Les puissants du monde se livrant cette guerre sans merci, dans une fuite en avant qui s’avère sans issue.
Dans ce sens, face à l’impasse nous n’avons plus le choix. Dans la mesure où nous voudrions encore vivre.
Le sens de l’histoire, c’est l’enjeu de l’arbre.