Vouloir greffer de l’information par le biais des bits informatiques me semble incongru. Alors que l’étude, la lecture relèvent de cette greffe. Par contre, quand le texte s’avère trop difficile, la machine intelligente peut peut-être expliciter le texte. Ce n’est pas non plus certain. Le développement de l’intelligence n’est pas obligatoirement un développement de la vérité. Et encore moins de la vie. Celui qui découvre Chopin, peut trouver une voie qui lui correspond, une vie en adéquation, sans devoir recourir à l’écoute de toutes les musiques contenues dans les datas. Le rythme de l’apprentissage est un rythme naturel humain, comme une musique demande son temps de mémorisation, en relation avec le vécu charnel, personnel. Ce qui restitue du sens à notre existence, qui ne serait plus par conséquent diluée dans un cosmos écrasant et annihilant, réduisant notre existence à rien en voulant avoir tout. Il y a une mesure qui s’oppose à la démesure.
Une mesure juste permet de grandir. Une démesure nous mine. Il y a plus d’information incluse dans un brin d’herbe que dans tous les serveurs du monde. Dans ces conditions, il y en a encore plus dans les bobines d’homme, qui demandent à être mises à jour et se révéler à elles-mêmes, comme dans le processus de connaissance et de croissance en conscience, de dévoilement.
Et puis, la machine n’a pas de futur, parce qu’elle n’a pas d’éternité, n’ayant pas d’être en elle même. Elle n’a que la vitesse de ses flux d’informations, dans ses mouvements d’électrons, plus ou moins orientés, biaisés.
Mais nous, par force, avons autre chose dans ce qui nous manque, comme cette dimension de nostalgie, de paradis perdu, de souffrances, de joie ou de larmes, et grâce à cela nous avons accès à une possible éternité et une mémoire.
IA comme Absurde ?
Si vous pouvez, voyez les réponses de Grok ( pour lequel je ne travaille pas ) https://x.com/i/grok/share/byOI2fT2Ze3C7TdoL3jtxFwAW